Au Togo, l’accessibilité encore limitée des populations, en particulier des femmes, de jeunes fi lles et des enfants à des
services SR/PF/IST/VIH de qualité, sous-tend les indicateurs peu satisfaisants dans ces domaines. Pour adresser ce problème l’UNFPA-Togo,
en partenariat avec la Division de la Santé Familiale, les districts sanitaires et les ONG 3ASC et ATBEF, appuie une initiative de
Clinique Mobile, pour rapprocher des femmes, des jeunes fi lles et des enfants vivant en milieu rural, dans ses zones d’intervention à
des services intégrés SR/PF/IST/VIH de qualité, dans l’optique de l’atteinte des OMD 4 et 5.
Malgré les efforts accomplis, les indicateurs de santé maternelle et infantile demeurent insatisfaisants. Le taux de mortalité maternelle
et infantile sont respectivement estimés à 401 décès maternels pour 100 000 naissances vivantes estimé et 49 décès pour
1000 enfants de moins d’un an (EDSTIII). En 2013, moins de 3 formations sanitaires sur l’ensemble du pays pouvaient offrir des
soins obstétricaux néonatals d’urgence (SONU), la norme étant un minimum de 5 pour 500 000 habitants en 2010.
La prévalence contraceptive moderne était de 17,2 % avec des besoins non satisfaits de 37,2%, et un fort taux de fécondité
(4.7%) caractérisée par sa précocité, particulièrement en milieu rurale. Globalement le taux de fécondité estimé à 85‰ entre 15
19 ans ; lorsqu’on quitte le milieu urbain pour le milieu rural, le taux de fécondité des adolescentes passe du simple au double, ce qui
dénote une fécondité plus précoce en milieu rural qu’urbain.
Par ailleurs, le pays connait une épidémie généralisée de VIH avec une prévalence nationale de 2,5%. Parmi les jeunes de 15-24 ans,
seuls 54,6% ont des connaissances exactes et complètes sur le VIH et 48,8% ont déclaré avoir utilisé des préservatifs au cours du
dernier rapport à risque en 2010.