Lutter contre les violences basées sur le genre en période de pandémie de COVID-19,
UNFPA Togo appuie les centres d’écoute et de conseils
Des données récentes ont révélé que les situations d’urgence peuvent augmenter les violences à l’égard des femmes et des filles. En cette période de pandémie de COVID-19, les données indiquent que les violences, sous toutes leurs formes, sont en augmentation.
Fort de constat, UNFPA TOGO appuie donc les efforts de 13 centres d’écoute dans le cadre de la lutte contre le coronavirus et contre les VBG au Togo. Les centres d’écoute et de conseil sont des institutions d’accueil et de prise en charge psychosociale des victimes de VBG. Pour permettre à ces centres de continuer à offrir sereinement leurs services, UNFPA TOGO a mis à leur disposition des matériels et équipements composés de 26 dispositifs de lave mains, 156 litres de savons liquides, 156 litres de gel hydro alcooliques et 15.000 bavettes.
UNFPA a également appuyé la mise en service de Akofa, une plateforme numérique pour offrir des informations et de l’assistance aux victimes de toutes formes de VBG. « Akofa » est un chatbot automatisé, un projet commun du Groupe de Réflexion Femme Démocratie et Développement et du Ministère de l’Action Sociale, de la Promotion de la Femme et de l’Alphabétisation. C’est une plateforme WhatsApp qui permet aux victimes ou témoins de dénoncer des cas de VBG. Une manière pour les centres d’écoute d’adapter l’offre de service en cette période de pandémie.
70 mégaphones, 70 radios, 70 clés USB et du matériel de protection ont été remis à la Croix Rouge Togolaise et destinés aux acteurs de la stratégie « intégrée comité d’hommes ». Ces équipements permettront d’une part, aux chargés de suivi d’être outillés pour poursuivre l’encadrement des structures communautaires, et d’autres part aux Papas Champions des Comités d’hommes et femmes des Clubs des Mères, de sensibiliser leurs paires dans leurs communautés sur la prévention contre Covid-19, les Violences Basées dans les ménages et l’importance de continuer par utiliser les services de santé de reproduction dans les formations sanitaires pendant cette période de pandémie.