Ce mardi 10 septembre, Mme Elise Kakam, Représentante résidente de l’UNFPA au Togo, a été reçue en audience par M. Sevon-Tépé Kodjo Adedzé, Président de l’Assemblée nationale. Ensemble, ils ont partagé une conviction commune : aucune femme ne doit mourir en donnant la vie, et aucune femme ni aucun enfant ne doit subir de violences basées sur le genre.
Cette rencontre, empreinte de chaleur et de cordialité, a permis de réaffirmer la volonté commune des deux institutions de renforcer leur collaboration pour promouvoir la santé sexuelle et reproductive, et contribuer à l’atteinte des trois résultats transformateurs de l’UNFPA : zéro décès maternel évitable, zéro besoin non satisfait en planification familiale et zéro violence basée sur le genre. Les échanges ont porté sur plusieurs enjeux majeurs, notamment la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), la santé maternelle et la budgétisation sensible au genre. Le Président de l’Assemblée nationale a salué les efforts déjà déployés par l’UNFPA et marqué son intérêt pour les One Stop Centers, ces espaces d’accueil intégrés pour les survivantes de violences. Il a également réaffirmé son engagement à mobiliser tous les députés afin qu'ils s'approprient pleinement ces combats, notamment la protection de la fille, la lutte contre les VBG et l'intégration de la dimension genre.
«Ces actions doivent être portées au sein de l'hémicycle et relayées dans toutes les régions. Chaque député doit être un relais dans sa circonscription. Protéger la fille, promouvoir l’égalité et garantir le bien-être des femmes et des familles togolaises est une responsabilité collective», a-t-il souligné.
Dans le même sens, Il a particulièrement insisté sur la nécessité de libérer les victimes de violences de la peur et du poids culturel qui les empêchent souvent de faire valoir leurs droits. Pour lui, il est essentiel que ces personnes ne subissent plus en silence les conséquences des violences et pratiques néfastes, mais qu’elles puissent saisir la justice grâce aux dispositifs mis en place afin que les auteurs soient sanctionnés. Dans cette dynamique, il a reconnu l’importance des One Stop Centers qui offrent un accompagnement intégré et adapté aux survivantes.
À travers cet engagement, l’Assemblée Nationale entend jouer pleinement son rôle dans la construction d’un cadre législatif inclusif et équitable. Aux côtés de l’UNFPA, elle aspire à bâtir un avenir où chaque femme, chaque homme et chaque enfant au Togo peut jouir de ses droits, vivre à l’abri de la violence et accéder à des services de santé sexuelle et reproductive de qualité contribuant ainsi au bien-être et à la dignité de toutes et tous.
Déjà, les équipes des deux institutions se concertent pour envisager l’organisation de sessions de sensibilisation sur les questions de genre. Par ailleurs, les prochaines sessions parlementaires intégreront les enjeux discutés afin d’approfondir la réflexion et de consolider les engagements pris, notamment à travers la budgétisation sensible au genre et le renforcement de dispositions législatives.
