Le Fonds des Nations Unies pour la population (UNFPA) finance la construction dans les établissements scolaires, des infirmeries. Pour commencer, une dizaine est en cours de construction.
Le ministre des Enseignements primaire et secondaire, Florent Badjam Maganawé et le représentant résident de l’UNFPA au Togo, Dr Justin Koffi ont été lundi à la tête d’une forte délégation pour constater l’état d’avancement des travaux de construction de l’infirmerie scolaire du lycée d’enseignement général d’Agoè, a appris l’Agence de presse Afreepress.
« C’est une bonne initiative », selon le ministre. « Son rôle, c’est de donner les premiers soins, d’intervenir lorsque les élèves ont des premiers bobos, un mal qui ne nécessite pas de faire une longue distance. Sur le champ, on les prend en charge en attendant de les évacuer au cas où », a-t-il précisé.
Tous les établissements scolaires, du primaire au lycée, en passant par le collège dont l’effectif est suffisamment élevé pour justifier ce type d’investissement, vont l’abriter, a promis le représentant résident de l’UNFPA au Togo. Selon lui, à travers la mise en place de ces locaux dans les établissements, c’est la santé sexuelle et reproductive des jeunes adolescents qui est visée.
A titre expérimental, ces infirmeries seront construites aussi à l’intérieur du pays, notamment à Tsévié, à Pya et à Dapaong. Celles du lycée de Gbényédji, d’Agbalépédo à Lomé, de Kpalimé et de Vogan seront réhabilitées.
L’infirmerie sera divisée en trois blocs, à savoir, une salle de consultation, d’observation et de soins. Les élèves y seront accueillis pour conseils et orientation.
Pour ce faire, les infirmeries seront dotées non seulement d’équipements appropriés mais aussi et surtout d’un personnel adéquat composé d’un assistant médical ou d’un infirmier d’Etat, d’un infirmier auxiliaire et d’un laborantin.
Telli K. (Afreepress)
